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[BIBLIOTHEQUE] Les mythes celtes - la Déesse Blanche

  • lilesacree
  • 25 sept. 2014
  • 3 min de lecture

Robert Graves Première édition : 1948 Présente édition : 2007, éditions du Rocher Il semble que ce livre ne soit plus disponible

Les mythes celtes.jpg

4e de couverture : Le Styx, la Déesse Blanche, la Triple Muse, les Sept Piliers, l'alphabet des arbres... la mythologie celte est un vivier dans lequel les civilisations postérieures ont largement puisé. Si l'on savait qu'il existe une réalité mythologie, on apprend grâce à Robert Graves que cette réalité, loin d'être tarie, irrigue toujours notre pensée et nourrit notre avenir. Tradition et mythologie celtes sont ici racontées par l'un des plus grands spécialistes de l'histoire des civilisations. Un livre de référence qui restitue la magie, la fécondité et la permanence d'une civilisation dont l'Occident est en grande partie issu.

Ce que vous trouverez : - une approche poétique des mythes (et non scientifique ou ethnologique) - l'étude de textes choisis - une approche éclectique puisant dans tout le bassin méditerranéen Ce que vous ne trouverez pas : - un dictionnaire commenté des mythes celtes - des informations historiques sur civilisations celtiques (il y en a quelques unes disséminées, toujours à vérifier) AVERTISSEMENT : Texte très dense, très touffu, demandant pas mal d'attention et plus facile d'accès avec quelques connaissances mythologiques en amont. Ne conviendra pas forcément à un total débutant (mais bon on a des surprises parfois !) Mon avis : Malgré son titre, je suis obligée de classer ce livre dans "Féminin Sacré" et non pas dans Civilisations antiques (bien que je pense quand même faire un lien). Parc eque le titre original est "La Déesse Blanche", et que c'est bien d'Elle qu'il est question tout au long de l'ouvrage, même si l'auteur se fonde sur quelques mythes gallois choisis et sur une étude approfondie du langage poétique, principalement à travers les oghams des arbres tels qu'il semblerait qu'il ait été transmis par les Celtes. Ce livre est une ode à la Triple Muse, à la Triple Déesse, à la Déesse Blanche, celle qui est l'origine de tout et qui est l'inspiratrice de tout. Celle que les Poètes doivent vénérer, celles que les femmes peuvent incarner. Graves s'appuie principalement sur des mythes celtes, mais pas majoritairement. Les Déesses celtiques et principalement galloises ont la part belle, Ceridwen en tête (avec tous les symboles qu'on lui connait), ce qui rend l'ouvrage particulièrement intéressant pour nous. Cependant, comme je l'évoquais, c'est le visage du Divin Féminin dans tout l'occident qui intéresse l'auteur et ce texte devient une mine d'information quel que soit le panthéon qui parle le plus au lecteur, et même si aucun panthéon ne lui parle et qu'il s'intéresse surtout à la poésie. Le gros point fort de ce texte est aussi son point faible. L'axe de réflexion de Graves se fait autour du langage poétique et d'une approche poétique des mythes (symbolique, mythologie, niveaux de lecture multiples, etc...). Pour moi c'était un bonheur à lire car j'y retrouve mon mode de fonctionnement privilégié, avec foisonnement d'associations d'idées et de mises en parallèles. Néanmoins cette façon très intuitive d'aborder les mythes demande des vérifications nombreuses par rapport aux faits historiques présentés (même si Graves a déjà défriché le travail à ce propos). On se méfiera, enfin, de son avis très tranché sur le mode de pensée prosaïque, au contraire, parfois un peu virulent. Comme toujours, en somme, nous sommes face à un individu qui expose son point de vue, et comme toujours en de tels cas, il y a un recul à prendre : un point de vue n'est jamais universel. A la fin, ce texte propose une présentation de la figure de la Déesse Blanche, la Grande Déesse, ni plus, ni moins, dans ses multiples visages et avec les multiples outils que nous avons pour entrer en contact avec Elle, et je trouve que ça fait de ce texte un incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à Elle, particulièrement à travers un ou plusieurs de ses visages Européens (de la Turquie au monde Celte, en poussant un peu jusqu'en Europe du Nord).

 
 
 

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